La mer dans tout ses états

Jean-Luc COEURDACIER

Ces présentations n’ont pas pour but d’apporter de larges connaissances sur les océans mais plutôt d’aborder différentes questions relatives aux océans en se référant si possible à la méditerranée proche voire le plateau des Aresquiers. On traitera des cas concrets, si possible vécus.

Ces présentations sont grand public et les thèmes (3 présentations en général) traités sont indépendants les uns des autres. Ils ne demandent aucune connaissance particulière mais, dans la limite de mes connaissances, je resterai à la disposition des personnes qui souhaiteront approfondir certains sujets et je donnerai une bibliographie.

Cette année on traitera du dernier animal sauvage consommé de manière courante, le poisson de pêche bien qu’actuellement il ne soit dépassé par celui d’aquaculture.

Au travers du prisme de la mer et de la recherche on abordera des thèmes très actuels, tels que le réchauffement climatique ou le coronavirus. Les informations grand public sur ces sujets sont parfois contradictoires voire polémiques. J’essaierai de vous expliquer comment selon l’importance relative attribuée à chaque paramètre, le choix du traitement et les marges d’erreur que l’on accepte, les chercheurs peuvent aboutir à des résultats différents bien que l’honnêteté et la rigueur de la démarche scientifique ne soient nullement en cause.

Le monde sous-marin : la plongée, le plateau des Aresquiers et ses poissons dont les couleurs de la livrée rivalisent sans honte avec celles de leurs cousins des tropiques, puis l’étang de Thau dont les mœurs des papas hippocampes font rêver les mamans et pour finir des plongées plus lointaines pour mieux s’évader.

La pêche : Activité vivrière ancestrale devenue une industrie au siècle dernier avec une régulation difficile, ses difficultés et ses contradictions dont le consommateur est un des acteurs majeurs pour le meilleur et pour le pire.

L’aquaculture : son histoire et comment un concept évolue dans le temps. La conchyliculture telle qu’elle est pratiquée chez nous ou ailleurs et la pisciculture plus récente qui est, probablement, la moins mauvaise des solutions si l’on veut continuer à manger du poisson.

La recherche : Le passage progressif du traitement à la prévention et au bien-être des poissons ou comment une idée évolue avec les circonstances, les moyens d’investigations et les mentalités. On montrera le parallèle entre la gestion de l’épidémie de Coronavirus et celle du Nodavirus chez le poisson…

La visite d’un centre de recherche sera organisée au printemps.